mardi 6 janvier 2015

Saucisses maison !

Salut à tous,

Aujourd'hui je ne vous propose un article en deux parties.
La première est simplement un lien à suivre sur le dernier article de VolWest concernant la fabrication de saucisse artisanale.

Cela me rappel mon enfance, mon père préparer le pâté et la saucisse et il est vrai qu'avec le temps cela ce perd énormément.

La seconde partie de cette article sera réalisé mi-janvier ou début février avec la réalisation de mes propres saucisses. 

Cliquez sur la photo pour être redirigé vers le blog de VolWest. 


A venir - Mes Saucisses maison - 

vendredi 26 décembre 2014

La boite à feu

Salut à tous, 

Il nous arrive parfois d'avoir du mal à allumer un feu, de vouloir s'endormir en pleine nature à la lueur d'une lumière un peu plus forte qu'une simple bougie. La boite à feu est un système économique et ingénieux qui vous permettra d'allumer un feu, de faire office de bougie/torche et cela même dans des conditions assez délicates. 

Ce système n'est fait que d'objets de récupérations, vous demandera 10 minutes de préparation et un peu de patience sur le "glaçage" à la cire. 

Ce qu'il vous faut :



  • Une boite de conserve (peu importe la largeur et la hauteur). Ici c'est une boite de thon
  • Une paire de ciseaux
  • Des lamelles de cartons (1cm plus hautes que votre contenant).
  • Une bougie

Comme vous pouvez le constater le système est très économique (j'ai acheté le pack de bougies à 0.91€ les 10). Le carton doit être le plus "simple" possible. Ne prenez pas de carton "plastifié" qui va être assez difficile à enflammer et surtout qui va "polluer" votre air (surtout si vous placer votre boite à feu au sein de votre abri pour éclairer ou rehausser la température de quelques degrés)

Etape 1 : Remplir la boite


Prenez les lamelles de cartons et placez les dans votre contenant une par une. Le but ici et que les lamelles soient le plus serrées possibles. 


Voici le résultat que vous devrez obtenir une fois votre boite remplie. 

NB : La dernière lamelle servant de "mèche" n'hésitez pas à la laisser dépasser de votre boite. 

Etape 2 : Le "glaçage"


 C'est l'étape un peu longue qui consiste à faire fondre la cire d'une bougie et à l'éparpiller sur vos lamelles de carton. Ce procédé va permettre de doubler le temps de combustion du carton car la cire devra brûler en premier. 




N'hésitez pas à mettre une bonne dose de cire, sans pour autant en faire une montagne. Une couche assez fine mais parfaitement répartie sera parfaite. 


 Voilà le résultat que l'on peu obtenir une fois "glacée". 

Etape 3 : L'allumage

Une fois vos boîtes fabriquées (n'oubliez pas 1=0 et 2=1) n'hésitez pas à tester l'allumage d'au moins l'une d'elle. On ne test jamais du matériel pour la première fois sur le terrain même si celui-ci semble le plus simple. (je ne suis pas sur que j'arriverais à l'allumer les doigts engourdis par le froid avec une allumette). 





 Pour ma part j'ai tester cette petite boite en extérieur, dans mon jardin avec de faibles rafales de vents (6km/h)... mais suffisamment gênant pour craquer une allumette. 




Une fois la mèche enflammée, le feu va se propager sans mal sur les autres lamelles de carton. 



Cette boite à feu à brûler pendant 22 minutes au vent

Vous pouvez en réaliser dans des boites de petits pois, sardines, mais l'idéale reste la boite de fromage car celle-ci se consumera également dans le feu (donc pas de souci de récupération ect...)

Cette boite peu donc vous servir à allumer votre feu si le bois est légèrement humide (et que la mise en place d'un feu top-down ne vous est pas possible), comme lanterne ou en tant que petit chauffage d'appoint si vous êtes en abri de type "tipi". (elle permet de faire grimper la température de quelques degrés durant un petit moment).

N'oubliez surtout pas de récupérer votre boite une fois celle-ci consumée, pas de déchets dans la nature et en prime vous pourrez la réutiliser.

Pour finir je vous met le lien vers une vidéo de Ju du Bushcraft Alpin. L'explication est la même et la vidéo vous permettra de voir la combustion. 




Kenavo ! 

lundi 22 décembre 2014

2015 Arrive !

Salut à toutes à tous, 

2015 approche à grand pas, qui dit nouvelle année, dit parfois nouveau départ.
Pour ma part il s'agira tout simplement d'un "départ".

En effet, je n'ai pas posté de gros sujets depuis le mois d'Août , mais sachez que ce n'était pas pour rien. J'adore écrire, et mettre en place un article écrit est bien plus long que de réaliser une simple vidéo. Voulant absolument offrir du contenu de "qualité" vous comprendrez donc que je souhaite exclusivement poster des articles utiles. 

Mais revenons à l'essentiel de ce présent article : Ce que je vous prépare pour 2015.

2015 - L'année du partenariat et de l'échange

Depuis Août 2014 jusqu'à ce jour, je suis en contact avec divers revendeurs de matériels outdoor & survie. Même si certains, au vue de mon blog (et du fait que je n'ai pas 12 millions de vues) n'ont pas donné suite à mes demarches, d'autres se sont intéressés. Nous avons alors échangé des mails complets, remplis de questions et d’intérêts communs.

J'ai donc décroché des "partenariats" avec des revendeurs. Le but premier étant de faire connaître certains de leurs produits par le biais de review, photo en situation ect... 

Le fait que je pratique en plus du Bushcraft, l'escalade à interpellé des sociétés comme Petzl (fournisseur de matériel outdoor et sport extrême).

Je suis encore en pour parler avec divers fournisseurs mais sachez que des reviews sur des popotes, systèmes d'éclairages, vêtements hivernaux/été vont voir le jour en début d'année (je suis actuellement entrain de tester deux produits).

De plus gros "partenariat" / "sponsoring" sont entrain d'être abordés (vous en saurez plus qu'en moi même j'en saurais plus) et qui devrait me permettre de vous faire découvrir des produits extraordinaires et surtout fait pour nous ! 


2015 - L'année des rencontres 




L'année à venir va être chargé en rencontre pour moi et fera donc naître des reportages plus qu’intéressant. 

Pastoraloup : J'ai pour projet de partir effectuer (comme bénévole) la montée des troupeaux dans les alpages via l'association Pastoraloup. 

Rencontre blogger/Youtuber : Pour des bivouacs entre passionnés. Partage et moment de liberté à venir.

Stage & Formation : Je réfléchi à effectuer deux stages dans deux associations différentes. Toujours orienté Bushcraft bien évidement.

Grimpette & rappel : Et oui, ma pratique de l'escalade va me faire parcourir des via ferrata et falaises. Le matériel sera testé et je partagerais ici-même mon avis. 

Les articles à venir 

Comme vous le savez je finalise l'écriture d'un gros article qui devrait répondre à bon nombre de questions survenu sur des pages facebook dédiées au Bushcraft.

Lumière & Protection !

Review de matos vous permettant de vous balader la nuit, les mains libre (ou pas). 

Froid ou chaud, mais que dois-je mettre ? 




Parceque parfois on ne sait pas comment bien ce protéger, vous pourrez avoir mon avis sur divers vêtements de saison.

J'ai faim, je mange dans quoi ? 



La popote, on y pense forcement, on ne sait pas quoi choisir, on ne connait pas les prix, les capacités ne nous parlent pas forcement... Je ferais des review complètes, claires et simples pour vous aider à faire vos choix.

2015 - Les projets de longue haleine

Parmi les projets de partenariats certains me tiennent plus à cœur que d'autres, car les produits que je choisis me seront pour la plupart d'une utilité quotidienne. Que ce soit au travail, à la maison, en forêt ou sur une falaise. Mais ce type de produit a un prix et il me faut alors convaincre pour pouvoir acquérir, passer un "accord" avec le fournisseur, disposer du bien et le faire connaître. 

Deux propositions sont en cours de développement et je ferais au mieux pour que cela aboutisse. 

Le mot de la fin

Vous l'aurez compris de belles choses viennent d'arriver en cette fin d'année et vont me permettre de m'épanouir pleinement et de vous proposer un contenu de qualité. 

En tous cas je vous remercie tous, que ce soit les visiteurs inconnus, les "fans" de ma page facebook, les amis, les partenaires de bivouac et les autres aussi. 

Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et vous dit à très vite. 


dimanche 14 décembre 2014

Application Pratique

Bonjour à tous & à toutes,
Je ne pouvais pas vous laisser sans "nouvelles" avant le prochain "gros" article. Voici donc pourquoi je viens vous présenter une application pour smartphone vraiment utile.
"Clés en forêt", c'est le nom de cette application que vous pourrez trouver sur l'Android Market ou l'Apple store.
Cette application développée par l'Office Nationale des Forêts vous permettra de reconnaître et d'identifier un arbre ou l'emprunte d'un animal sur votre chemin. 
Je la trouve vraiment utile, surtout si vous avez des enfants car elle est extrêmement simple et ludique. 
Comme vous pouvez le voir sur le menu, vous pouvez donc identifier un arbre, une emprunte et créer un album avec des photos prises lors de vos balades. 
Le fonctionnement est le même que vous cherchiez à identifier l'un ou l'autre. Une série de questions vous sera posée comme par exemple : Est-ce un arbre à feuille ou à aiguille, à feuilles lisses, à pointes ect... 
L'application comporte uniquement les arbres "communs" et pour le moment elle ne s'est jamais trompée dans une de mes identifications. 
Pour la curiosité des plus petits, mais aussi des plus grands, une fois l'arbre identifié une présentation avec photos, croquis et description vous est proposée sous forme de fiche. C'est simple de compréhension et concis. On apprend pas mal de chose sur les animaux ou les arbres recherchés. 
On peu également accéder directement au fiche souhaitée via une sorte de "bibliothèque". 
Cette application est gratuite, se lance rapidement, ne nécessite pas de connexion au réseau pour être utilisée et fonctionne aussi bien sur smartphone que sur tablette. 
Attention toute fois elle reste assez limitée car elle n'analyse pas toutes les variétés d'arbres. (Il manque, est c'est bien dommage les types d’arbuste, arbres fruitiers ect...
J'ai contacté le responsable de l'application, il semblerait que l'ONF n'est pas prévu d'évolution pour celle-ci.
Bref, si la curiosité vous pousse à la télécharger n'hésitez pas à me faire un retour dessus...
Portez vous bien et à la prochaine !! 







jeudi 7 août 2014

Bivouac Solo sur le GR34

Voilà un moment que je n'avais pas publié un article sur mon blog, ni même pu partir en vadrouille. Il faut dire que le boulot me prenait énormément de temps et d'énergies, il m'a donc été difficile de lier travail, vie de famille et loisirs. 

J'ai donc profité d'un week-end où nous n'avions rien de prévu pour partir en solo sur le GR34. Je vous laisse découvrir à travers les lignes qui vont suivre le récit de mes deux jours de périple, fort en rencontres, et en détours. 

Comme d'habitude, les photos sont "lourdes", n'hésitez pas à attendre le chargement de celle-ci. Cet article est avant tout un reportage photo. 

 14h20 : Départ en zone inconnue

Me voici donc prêt à partir. Ma femme me dépose en amont de la plage du "Palus". Le départ du GR34 n'est pas indiqué sur la route que nous avons remonté mais un chemin s'enfonçant dans les bois nous laisse penser qu'il s'agit de la route à suivre. 

Mon sac à dos pèse 19 kilos au total. Il faut dire qu'a vide il pèse déjà 2.5kg, ce qui me pousse à vouloir changer de sac à l'avenir (vous trouverez une liste détaillée de mon sac à la fin de l'article).

Après un cours au revoir à madame & au fiston c'est parti pour la marche. Il fait environ 32 degrés en plein soleil et il n'y a pas de brise pour le moment. J'ai prévu d'effectuer un contact téléphonique toutes les deux heures afin de rassurer et de signaler ma position. (c'était sans compter ma perte totale de réseau à venir).

Je m'enfonce donc dans les bois, tout en suivant le sentier balisé. Le premier kilomètre à l'abri de la chaleur sous les arbres ne se fait pas sans effort. Le sentier monte sans cesse et se termine sur un champ de foin. J'ai repéré un marquage m'indiquant de suivre le chemin au droit, mais ma carte m'indique que je devrais me diriger vers la droite et traverser le champ pour rejoindre le départ du GR34. 

Je décide de suivre le tracé et prend donc chemin au droit, ramassant au passage de la paille sèche.Cela me fera un excellent comburant pour le départ de mon feu.  

15h15 - Orientation & Orties 


Après 1h15 de marche de décide de faire une pause. Je m'arrête prêt d'un bosquet d'orties en bord de route et décide de ramasser quelques têtes. Cela me fera un parfait apport en vitamine C et un très bon thé pour le soir. 

Je pars toujours avec un petit bocal en verre que je remplis d'eau et y place des Orties, des feuilles de ronces ou tout autre feuilles "comestibles" qui me ferait un thé parfait. Le verre me permet de le laisser tranquillement prendre le soleil et ainsi infuser le plus naturellement possible. 

Pour le coup, se repérer avec une carte est plus facile que de suivre le tracé de la route. Celui si part continuellement dans deux direction, toutes deux pointant vers la mer, il me faut donc à chaque fois essayer de ne pas trop m'éloigner de mon objectif. 

Je fini par demander mon chemin à une dame qui m'indique que j'ai pris 1 fois le mauvais sens et que je me suis rallonger de 2km. Me voici donc en route pour "La pointe de Plouha" sous les indications très précises de ma première rencontre de la journée. 

Sur le chemin j'appel ma femme. Ce sera mon dernier contact mobile de la journée...
Car oui, au bord de la mer et tout le long du GR34 on ne capte pas du tout... et j'ai appris cela à mes dépends.

16h20 - Entre mer et forêt 


Voilà maintenant 20 minutes que je marche sur le GR34. Le temps est sublime, il fait extrêmement chaud et je suis obligé de m'hydrater assez souvent. Mes arrêts sont également plus fréquents, entre photos, vidéos mais aussi admiration du paysage, je prends le temps d'apprécier ce pour quoi je suis venu. 

Je rencontre en chemin quelques promeneurs, des vacanciers, des amoureux, tous venus profiter de la vue et la paix qui règne ici. En contre bas, au bord des falaises on peu apercevoir un grand nombre de bouées de plongées et de drapeaux de casiers. 

Je fais la rencontre d'un groupe de 3 personnes en retraite que je recroisais 2 autres fois. Ils me demandent d'où je viens et surtout ce que je fabrique avec ma maison sur le dos. Ce type de réflexion me sera fait trois à quatre fois dans la journée. Il est vrai que la plupart du temps, les gens viennent se promener ici pour l’après-midi, ou la journée et on dans le pire des cas un sac à dos de 15L.


En chemin je m'arrête pour cueillir quelques baies, en particulier des mûres. Puis devant cette arbre... Je me demande si ces fruits sont comestibles ou pas, à défaut de ne pas savoir je ne préfère pas en prendre et si l'un d'entre vous à la réponse à ma question, hésitez pas à me le faire savoir...

Petit rappel : Ne consommer jamais un fruit ou une plante sans être sûr à 100% qu'il est comestible. Il existe des moyens de tester le niveau comestible de vos trouvailles mais selon votre situation ces tests sont bien trop longs. 

Aide Survie : En cas d'ingestion d'une plante ou d'un fruit non comestible il existe un moyen de vous "purger" afin d'éviter le pire. Pour cela deux possibilité : 

- Vous avez avec vous du charbon actifs. Prenez en une cuillère à café dans une petit contenance d'eau et ingurgité le tout. (vous pouvez facilement en trouver en pharmacie)

- Placer les cendres de votre feu dans un verre d'eau, mélanger le tout et avaler le.

Le charbon absorbe toutes les "saloperies" se trouvant dans votre organisme et vous expulserez le tout. Je n'ai pas dit que cette méthode était le plus saine, mais c'est la plus efficace et radicale que je connaisse, surtout si vous êtes seul dans le brousse. 

L’inconvénient d'une tel technique est "l'évacuation" des déchets toxiques que vous avez ingurgité... Vous allez être incapable de poursuivre votre route, il vous faudra donc vous trouver un endroit pour passer votre "purge". Bien évidement cette méthode n'est à utiliser qu'en cas d'isolation totale... vous aurez tout au long du GR34 la possibilité de croiser du monde, trouver une maison ou autre en cas de soucis. 



Au détour d'un virage, si l'on se retourne on à parfois de belle surprise. Le paysage devant nous est magnifique, l'eau est turquoise (Je suis bien en Bretagne si si !), la végétation hors sentier est dense et nous offres de temps à autre de jolies buissons de mûres. Mais le mieux je crois ce sont toutes ces "petites plages" qui ne sont accessibles que par la mer.



Comme on peu le voir sur la photo ci-dessus, cette petite plage de galets blancs est impossible à rejoindre à pied. Un groupe de personnes s'y est rendu en bateau. L'eau devait être vraiment bonne et si j'avais pu descendre je serais volontiers allé les rejoindre.

J'ai l'impression qu'il fait de plus en plus chaud, mon tour de coup fera office de "chapeau" et me protégera d'une éventuelle insolation, car effort et manque d'eau peuvent être deux facteurs qui une fois actifs ensemble mettrons votre santé à l'épreuve. Le but c'est de se balader et de prendre plaisir, pas de se faire hélitreuiller.

17h05 - Rafraichissement et rencontre inattendu 

J’aperçois Port Moguer... une petite plage dont on à accès par la route et qui donne elle même accès à une seconde plage à marée basse. J'ai de la chance car du haut de la falaise je remarque un bon nombre de baigneur sur la seconde plage, ce qui signifie que la mer est encore assez retiré pour que je puisse passer et aller enfin me baigner.

En descendant du chemin de terre, j'arrive sur un "Parking". Il y énormément de véhicules qui y sont garés et d'autres qui arrivent. En face de moi se trouve un camion de "crêpes & galettes", pas de doute je suis bien en Bretagne et j'arrive en zone "touristique". En me voyant arriver le propriétaire du camion m’interpelle. Nous échangeons pendant 10 minutes sur le parcours que j'ai effectué et ce qui me reste à faire. Je lui dis que j'ai un grand besoin de me rafraîchir et que la mer me fera le plus grand bien. 

Une fois de plus la générosité Bretonne est au rendez-vous, il me fait savoir qu'après ma baignade, en remontant il m'offrira la galette. Je l'en remercie et me dirige sur la seconde plage. 


Je m'éloigne le plus possible des gens. Non pas que je sois agoraphobe ou asociale mais avec tout le barda que j'ai sur le dos, je ne souhaiterais pas qu'un curieux, adulte et surtout enfant vienne fouiller ou se blesse avec ce que j'ai sur mon sac. 

L'eau est rafraichissante et plus chaude que je le pensais. Après plus de deux heures en plein cagnard et dans les chemins escarpés à monter, descendre, éviter ect... je peux vous dire que ça me fait le plus grand bien. 

D'autant qu'a 500m de la plage, j'ai dû m'écarter pour laisser passer un bonhomme en VTT qui faisait des bruits étrange devant la difficulté de sa descente. Son non respect du promeneur et surtout son impolitesse ne l'ont malheureusement pas conduit dans les talus. En revanche j'ai quelque peu violenté ma cheville droite en me réceptionnant pour revenir sur le sentier.

En revenant de ma baignade, je vois tout ces gens qui profite en famille, seul ou entre amis de la chaleur du soleil et du bien fait de la mer. C'est là que je me dis que parfois, il ne faut vraiment pas grand chose pour se faire plaisir et sortir de cette routine stressante dont est habitué l'être humain aujourd'hui.
Alors que je me rhabille, je remarque une jeune maman marchant le long de la plage, les pieds dans l'eau et tenant sur son ventre en écharpe un jeune bébé. Après deux passages, je n'ai pas pu m'empêcher en tant que jeune papa d'aller à sa rencontre. J'aime discuter avec des inconnus, surtout les personnes âgées en réalité, elles ont tellement de choses à dire, à partager et à nous apprendre. 

Je suis resté 30 minutes à faire des allers-retours sur la plage, les pieds dans l'eau à discuter avec cette femme et sa petite fille. Dans ce genre de discussion, pas besoin de trouver un sujet pour meubler ou autre, tout viens naturellement lorsque vous vous trouvez face à une personne qui est "ouverte" et qui reste elle même. 

Nous avons fini par nous séparer et j'ai repris mon barda direction.... mon vendeur de crêpes. 



Là encore une rencontre vraiment sympathique, le tout autour d'une crêpe à la fraise bien chaude et un verre de boisson gazeuse histoire d'avoir une bonne dose de sucre pour repartir.
Alors que je montais pour rejoindre le camion, un homme d'une 40aine d'année m'a arrêté pour savoir d'où je venais, ou j'allais, comment je passais ma nuit ect... une petite discussion de 5 minutes mais qui m'a permis de voir qu'avec un sac bien rempli sur le dos, les gens hésite pas à vous parlez... et je trouve cela vraiment sympathique (plutôt que de dire bonjour et ne recevoir aucune réponse en retour, là à chaque fois j'avais le droit à un bonjour et un bon courage).

Durant ma dégustation le temps à viré à la pluie. Une fine pluie malgré le temps bien lourd. L'odeur qui émane de la route brulante quand l'eau tombe dessus, tout le monde la connait.

J'ai remercié et pris congé auprès de mon vendeur de galette et est attaqué la monté vers les falaises, le tout sous le pluie qui m'a fait le plus grand bien. 
  
18h10 - A la recherche d'une briquette réseau


Tout au long du GR34, vous trouverez des "balises" numérotés et accompagnées d'une carte qui vous permettant de vous situer sans problème. Un exemple avec les photos ci-dessus. 

La montée fût assez "difficile" dans le sens ou le poids de mon sac sur une pente à 45 degrés se faisait ressentir. Une fois en haut, j'ai fait une pause et vu l'heure il me fallait trouver un moyen de contacter madame sans quoi elle allait s'inquiéter (j'ai raté un appel déjà).

J'ai repéré une petite clairière où ma foi mon campement aurait été pas mal, mais je voulais continuer d'avancer. J'ai tenté en vain d'avoir une petite briquette sur mon téléphone. Rien, nada même pas l'once d'un réseau quelconque. J'ai donc repris mon sac et ma route avec entrain tout en sachant qu'il y avait des maisons un peu plus loin et qu'avec de la chance on accepterait de me prêter un téléphone.

20 minutes plus tard et après avoir pénétré sur 7 propriétés vides j'ai enfin trouvé un téléphone. Cette dame fort généreuse à eu je pense un peu peur lorsque j'ai frappé chez elle car avec mon sac et malgré mon bâton de marche, je n'ai pas trop la tronche d'un pèlerin.

C'est tout naturellement et comprenant la situation qu'elle ma donné son téléphone. Cette grand-mère qui se pré-nomine Yvette à même insisté pour refaire le plein de ma gourde. 

Me voilà donc serein, femme prévenue, gourde pleine, je peux donc la remercie et retrouver le chemin qui est mien. Je me suis tout de même éloigné 2km du sentier (toujours pas de briquettes en vue) pour trouver un téléphone. Cela n'a l'air de rien mais avec tout les détours que j'ai fait j'ai perdu énormément de temps et ne pourrais me rendre a la zone de campement prévu. 

19h30 - Demi-tour et campement

Je finis par faire demi-tour. Je n'aurais pas le temps d'arriver à "La pointe de la tour" pour y passer le nuit sans devoir me presser pour mettre en place mon bivouac et comme je suis là pour "profiter" de la liberté, je ne vais pas m'encombrer avec des devoirs négatifs. 

Je me rends donc à l'endroit repéré 1h plus tôt. Une petite clairière entouré de sapin et au bord du sentier. Je décide d'installer mon hamac face à la mer, je récupère des pierres pour sécurisé tout de même mon réchaud à bois, balai la zone où je vais placer mon hamac et retire toutes branches ou herbes susceptibles de s'enflammer. Il est préférable de prévoir le coup car on ne sait jamais ce qui peut arriver. 


20h10 - Installé et prêt à manger

   
Le bivouac est installé. J'ai vu sur le mer depuis mon hamac et sens déjà que je vais passer une bonne nuit. Les nuages s'approchent lentement et finissent par recouvrir le ciel. Mais rien de grave il ne devrait pas pleuvoir de suite. 

J'ai installé mon Tarp de façon à ce que mon réchaud soit couvert en cas de pluie. Je suis donc prêt à tout éventualité et hormis un tsunami je ne vois pas ce qui pourrait venir gêner ma tranquillité.


Je vais enfin pouvoir tester mon "Ikea Stove". Autrement dit, un réchaud à bois réalisé par mes soins dans un égouttoir à couvert acheté à Ikea. J'ai simplement fait une ouverture sur un côté à la meuleuse afin de pouvoir y placer mes morceaux de bois sans difficulté.

Allumer le feu à était des plus simple, j'ai utilisé un coton que j'ai enflammé au FireSteel et placé au milieu de ma paille. Étant entouré de sapin je n'ai pas eu de mal à trouver du branchage mort et à alimenter mon feu jusqu’à la fin de la cuisson.  

Une fois de plus je précise que même si l'on utilise un système de type "réchaud" il est toujours préférable de sécurisé un maximum sa zone "feu". 

Le Bushcraft passe avant tout par le respect de la nature, le respect de ce qu'elle nous donne et nous offre. J'ai vu malheureusement bon nombre de vidéo qui circule de personne se disant faire du "buscraft" ou pire encore de la "survie"... et n'ayant même pas le reflex premier de mettre leur feu en sécurité. 


Étant en bord de mer, en zone "sapinières" je ne pouvais me permettre de faire un feu à proprement parler. J'ai donc opter pour ce procédé et j'en suis vraiment satisfait. Comme vous pouvais le voir sur la photo, je n'ai pas de risque de mettre le feu autour de mon réchaud et n'ayant aucune particule volatile je ne peux enflammer les herbes à côtés. Mais veillez toujours à avoir une réserve d'eau suffisante pour éteindre un éventuel départ de feu. 

N.B : Si j'étais en zone trop risquée, à savoir aiguilles de pins au sol, prairie sèche ect... je n'aurais pas fait de feu du tout.

Une fois fois les braises en place j'ai placé ma gamelle remplie d'eau et est continué d'alimenter progressivement mon réchaud en bois. L'eau s'est mis à bouillir après 4 minutes de chauffe. Mon riz était prêt après 10 minutes de cuissons. 

Seul inconvénient à ma situation, n'ayant uniquement que du petit bois de sapin la combustion se faisait extrêmement vite. Je devais donc l'alimenter souvent, ce qui ne me permettait pas de faire autre chose à côté.  


L'avantage de ce genre de réchaud et qu'il reste assez discret moins qu'un réchaud à gaz je vous l'accorde mais il me permet de pouvoir faire cuir mes aliments sans faire un feu dît, de camp.


Le repas est prêt, je vais pouvoir manger tranquillement en laissant le restant de bois se consumer dans le réchaud. Je suis continuellement bercé par le bruit des vagues en bas de la falaise et la brise légère qui viens secouer de temps à autre la cime des sapins.

La chaleur émise par le réchaud est assez importante. Étant donné que la "braise" s'accumule dans le fond de celui ci et qu'elle est très ventilée non seulement le bois se consume rapidement mais en plus de cela la chaleur est décuplée. C'est pour moi le réchaud qui me suivra partout désormais ! 


 Le réchaud m'a permis de faire sécher ma chemise et mes chaussettes =)

Une petite parenthèse sur cette bourse maison qui me suis partout. Il s'agit en réalité de mon kit "feu". Et voici ce que l'on y trouve à l'intérieur : 
  • Ecorce de bouleau
  • Coton x8
  • Rouleau de copeau imbibé de vaseline X1 (une review arrivera là dessus)
  • Allumette tempête dans une boite étanche x 15
  • Firesteel x 1
  • Briquet x1
  • Une boite en métal contenant une boite de 150 allumettes et du Fuel solidifié 
  • Un réchaud P3RS 
  • Champignons "noirs" 
J'ai donc selon la situation plusieurs solutions pour allumer mon feu. 

7h20 - Dimanche Matin... thé & mouette

Je suis réveillé par les mouettes. J'ai passé une excellente nuit et suis vraiment satisfait de mon hamac. Mon tarp, comme toujours à fait son boulot lorsqu'il s'est mis à pleuvoir vers 2h du matin. 

Je n'ai pas eu de nuit dites "noire". J'aurais facilement pu marcher de nuit sans éclairage le long du sentier. 

Je rallume mon réchaud avec le bois que j'avais posé à l'abri sous mon tarp et prépare mon thé. Je vais me dégourdir les jambes non loin de mon campement et surveille en continue les flammes qui émane de mon réchaud.

Le thé avalé, je remballe mes affaires et nettoie l'endroit. A chacun de mes départs, je me dis qu'il est important de ne laisser aucune trace de ma venue. Non pas qu'il faille faire cela en cachette, ou que bivouaquer soit interdit, mais simplement par respect pour la nature. Sans oublié que j'ai bivouaqué au bord d'un site visité et que donc laisser un campement avec poubelle ou autre serait inconcevable. 

Et honnêtement je dirais bravo à celui qui trouvera l'endroit de ma nuit. 

Le sac sur le dos, je me demande si la mer est haute, et c'est le cas. Je décide donc de redescendre vers Port Moguer pour aller me baigner. De bon matin, la mer bretonne sa ravigote, mais qu'est-ce que cela fait du bien. 

Il n'y a personne, je suis seul face à l'océan. Quelques mouettes sont à l'eau et d'autre vole au dessus de moi. Après 10 minutes de baignade je décide de reprendre la route. 

9h20 - Café & Melon

Je ne suis plus loin de la Pointe de la Tour. Un endroit où les rochers viennent se jeter à la mer. En arrivant au bout d'un sentier, je tombe sur une stèle et un parking sur lequel se trouve deux camions emménagés. L'un est un vieux Van et l'autre un ancien camion de livraison de la poste (les plus gros). 

Je m'approche afin de faire une photo du paysage quand je suis interpellé par un homme. Il s'agit de Sam, saisonniers écolo qui vit dans son camion. A ce moment là je pensais pas faire la meilleure rencontre de mon week-end.


C'est tout le plus naturellement du monde que Sam me propose un café accompagné d'un Melon. J'accepte volontiers et dépose mon sac à dos qui je dois l'avouer se faisait ressentir un peu plus que la veille. 

Sam est issu d'une famille de voyageur. Étant petit il à parcouru la plupart des pays de l'Est en camion avec sa famille. C'est donc tout naturellement qu'il s'est tourné vers ce mode de vie. Il est ici, en Bretonnie jusqu'a novembre. Il fait une saison de 6 mois chez un maraîcher bio non loin de chez moi. J'ai un grand respect pour ces gens qui osent dire "non" à la société d'aujourd'hui. Certes ils y ont toujours un peu attaché mais n'ont pas les contraintes d'un citadin voir même d'un citoyen lambda. 

Nous avons énormément discuter, et honnêtement j'aurais pu passer ma journée là. J'ai découvert, au détour d'un chemin, un homme instruit, ouvert d'esprit, conscient de notre monde et de ce qui l'entoure. Un homme qui vit au jour le jour et qui ne se pourri pas l'esprit avec les tracas du quotidiens. 

Son camion à été entièrement aménagé par ses soins. Il est parfaitement autonome (sauf pour l'essence bien évidement). Panneau solaire, plaque à gaz, système de récupération d'eau et recyclage, sans parler du Poêle à bois. C'est ce qui m'a le plus marqué je crois, un poêle à bois dans un camion. 

"Je peux te dire que l'hiver dernier, j'étais bien content de l'avoir installer".

Je veux bien te croire, car même si cette vie peu nous faire rêver elle possède tout de même quelques inconvénients, mais au final on s'habitue.

Durant nos échanges je lui fait par de mon envie de tout plaquer, de partir à l'aventure, avec femme et enfant, et surtout mon projet d'autonomie. Nous conversons pendant plus d'une heure et demi. 

Avant que je ne reprenne ma route, celui tiens à m’offrir un livre : "Walden, ou la vie dans les bois". Le récit d'une histoire vrai vécu par son auteur qui à décidé en 1862 de partir vivre dans les bois durant 2ans et demi. 

Je suis touché par cette générosité et ce partage que nous avons eu. 

Nous échangeons nos coordonées respective et je reprends la route. Il est 10h45, ma femme n'a toujours pas eu de nouvelles. 

 12h00 - Femme en panique & fin de périple

Je fini par arriver à la pointe de la Tour. J'ai effectué des détours en chemin pour essayer en vain de trouver un téléphone fixe, ou un portable qui capte. 

Je savais qu'en arrivant il y avait un gîte, et que vu la période celui-ci serait sans doute occupé. Et ce fût le cas... 9 personnes étaient à l’apéro en terrasse quand je suis arrivé. 

Je leur demande après leur avoir expliqué la situation si je peux emprunter leur téléphone fixe. "Ma femme serait heureuse si je me perdais en pleine forêt" me dit l'un d'entre eux. Moi je rigole mais je connais la mienne, elle serait prête à faire se déplacer l'armée s'il le fallait. 

Mon contact téléphonique était comme je le pensais, paniqué et bafouillant. Mais après tout, plus de 10h sans nouvelle cela peu se comprendre. 

Nous décidons de nous rejoindre à la Pointe de la Tour et de passer le reste de l'après-midi à écumer la brocante du coin. 


En attendant mon "taxi", je me pose non loin de là, face à une prairie qui me donne vue sur le petit village de Bréhec. 
Je repense à mes rencontres, mon chemin, mon passage au milieu des fougères qui faisaient bien deux fois ma taille, ma galère pour récupéré un réseau GSM et mon bivouac. 

Je retiendrais de ces deux jours que le hamac c'est super, que chargé comme un mulet on attire la curiosité des gens qui n'hésite pas à venir à nous aborder, qu'a tout moment de la journée on peu rencontrer quelqu'un qu'on oubliera pas, qu'au détour d'un chemin il y a souvent un paysage superbe qui s'offre à nous et que surtout... être en pleine nature et seul, vous offre une sensation de liberté extraordinaire... 

J'ai passé deux superbes journées et repartirais sans hésiter mais avec un moyen de communication viable ;)

J'espère que ce "récit" vous aura plus. 

En attendant le prochain article je vous dis à bientôt dans la verte...
 
Kenavo ! 

Je remercie Ju, de la chaîne Youtube "Ju- Bushcraft Alpin" 
car ce sont ces vidéos et lui même qui m'ont donné envie de tenter le hamac.

Merci Sam pour ce moment de partage inoubliable 

Merci ma Lylie de ne pas avoir fait décollé l'hélicoptère de la gendarmerie pour me "retrouver" et surtout d'accepter et d'apprécier ma passion. 

Merci à vous encore de m'avoir lu ! 

=( Il n'y aura malheureusement pas de vidéo sur mon périple. Mon ordinateur étant en train de rendre l'âme je ne peux effectuer de montage correct.